myrzouick

écrire, scénariser et mourir vite...

29/03/2020

ce que j'écris...

Au risque de me répéter, je vous invite à regarder cette partie de mon blog. Vous y découvrirez MES NOUVELLES
La première que j'ai mise en ligne : les Olfacteurs !
On est tous confinés, alors autant lire un petit peu.

Ceci étant dit : commençons.

propagande

postulat de départ : ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire.

Vous le savez, tout le monde le sait, c'est normal.
Ce n'est pas spécialement ça que j'avais envie d'écrire ce soir, mais il se trouve qu'avec le confinement je fais un peu d'aide aux devoirs à mes heures perdues et mon petit cousin m'a amené un problème taillé sur mesure pour moi :
CAPTAIN AMERICA : LA BD ET LE CINEMA, INSTRUMENTS DE PROPAGANDE DE L'IDEOLOGIE AMERICAINE PENDANT LA GUERRE FROIDE.
Et si c'était pas con comme exposé ?
Moralité, je m'y mets !

Attention, toute ressemblance avec une situation actuelle serait purement fortuite...

Pendant les guerres, il y a toujours dans chaque camp une propagande qui se met en place. Souvent la propagande n'a pas pour but de convaincre l'ennemi mais de se convaincre soi-même.
La définition, d'après mon bon vieux wiktionnaire (oui j'ai tous les Larousse des années impairs de 2007 à 2019 mais j'ouvre pas un dictionnaire... ça me manque le temps où je lisais le dictionnaire - true story - je vais m'y remettre je pense).
Donc d'après ce bon vieux wiktionnaire : Propagation intensive d’une opinion, d’une doctrine. Terme qui aujourd'hui est péjoratif mais qui avant ne l'était pas. Faire une propagande, à l'époque, c'était surtout faire passer les idées du dicta... du dirigeant.

La propagande c'était un moyen de contrôler les populations déjà sous le joug des dirigeants et parfois même déjà convaincus. Les images sont ce qu'elles sont on se souvient tous des affiches de propagandes qu'on a lu dans nos livres d'Histoire et qui ont fait le tour du monde.
Comme je ne veux pas mettre d'images, je vais les décrire :
- Cette femme, foulard rouge sur la tête bien maquillé en bleu de travail qui se tient les bras avec comme slogan : we can do it (pour inciter les femmes à travailler dans les usines pendant que les hommes sont en guerre).
- L'oncle Sam, chapeau haut-de-forme avec une étoile, c noeud papillon rouge qui pointe son doigt vers nous presque accusateur : i want you for US army ! (qu'on retrouve parodier dans Captain America First Avenger, oui je reste dans le sujet).
- Staline avec son uniforme de l'armée soviétique mais souriant comme un papy bien gentil qui reçoit les bouquets de fleurs de d'un petit garçon et d'une petite fille qui le remercient.
- La France représentée comme une jolie maison bien batie sur des piliers solides avec comme fondation "Travail, Famille, Patrie" alors que l'autre France avec une étoile juive en fond est posé sur un monceau de saloperie comme la paresse, la démagogie et l'internationalisme.
- Mao avec son col aussi célèbre que lui et son petit chapeau à étoile qui salut tout son peuple agitant des drapeaux rouge.

Vous les avez ? Elles sont toutes rentrées dans notre imaginsaire collectif. Vous me direz peut-être qu'il s'agit d'un ancien temps, mais aujourd'hui, la même propagande sévit sur toutes les chaines de télévision et parfois sur des pubs avant une vidéo Youtube : l'armée recrute (et c'est cool) !

Nous n'en aurons jamais fini avec les images. Car comme je le disais plutôt les images fortes s'impriment pour le meilleur et pour le pire.
Si j'ai pu vous décrire ces images c'est que, non seulement elles sont maintenant dans l'imaginaire collectif, parfois détournée, parfois reprises tel quel.
Mais aussi aprce qu'elles sont ancrées dans ma tête. Là, l'affiche avec Staline en mode grand-père, je suis désolé mais je ne l'ai vu qu'une fois dans un livre d'histoire en 3eme et depuis je la garde. J'ai cette image en tête que Staline est un grand papy sympathique.
Alors que le mec est juste un fasciste de merde !
Un fasciste de merde !! (Le Grand Détournement, de Michel Hazanavicius qui n'est pas un flim sur le cyclimse)

de l'importance des images

Les images, le cinéma en particulier, est bien plus fort que les livres ou que tout ce qui est écrit car notre cerveau la comprend mieux.
Pire aujourd'hui certaines images, plans, se réfèrent à d'autres images et les rendes plus fortes encore.
Et si vous ajouter à ça une bonne musique, je dirais même plus LA bonne musique. Alors vous avez un moment qui devient instantanément iconique.

Il y a un tas d'exemple, tiens. Mettons.
Si je vous dit Apocalypse Now vous voyez tout de suite où je veux en venir vous avez en tête instantanément les images de cette nuée d'hélicoptères qui arrivent sur du Wagner.
Vous avez peut-être même en tête l'image d'un vol de plusieurs hélico sur un soleil couchant !
Iconique. Cette scène n'existe pas. Vous pensez à l'affiche du film ou la jaquette du DVD
Dans le film, les hélicoptères volent en plein jour. Long travelling sur la vie quotidienne d'un village vietnamien. Les cloches résonnent. Wagner reprend et le village est bombardé.

La référence reprend quand Snyder rejoue une scène similaire, cette fois sur un coucher de soleil avec en plus des hélicoptère Docteur Manhattan dans Watchmen.
Je recommande autant Watchmen le film que la série de 2019. Foncez ! Si ce n'est pas déjà fait.

Ces images qui se répètent et se complètent, qui se répondent et se transmettent. C'est la puissance de l'art en général, du cinéma en particulier, et des génies qui les créent.

Dans le devoir de mon cousin, je me suis amusé à distillé une petite critique des images et de leur sens.
C'est une biais bien connu, mais je ne me lasse pas.
Si je vous dit conquête spatiale ?
Soit vous êtes un fan de SF et vous me parlerez de la colonisation de Mars. J'approuve. J'ai écrit une nouvelle là-dessus
Soit vous êtes plutôt de la génération des boomers et vous me parlerez de Niel Armstrong et de la Lune.
La conquête spatiale lors de la guerre froide se résume à cette image (tourné en studio par Kubrick je vous le rappelle - LOL) de ce type en combinaison blanche qui sautille sur la Lune.
Et pourtant, quand vous listez ce que les sociétiques ont fait depuis 1957 :
- Premier satellite (spoutnik)
- Premier animal dans l'espace, pauvre chienne Laïka
- Première sonde autour de la lune (Luna)
- Premier aller retour d'êtres vivants
- Premier homme dans l'espace (Youri Gagarine)
- Première femme ! (Valentina Terechkova)
- Premier être vivant à tourner autour de la lune.

La fête est finie, des américains posent le pied dessus. Ils ont gagné. Qu'importe que deux ans plus tard les russes envoient la première station spatiale orbital, ils seront considéré par la population mondial comme des loosers.
Les américains, premiers sur le hold-up spatial !

Mais comme dirait mon pote Thibaud à propos des hold-up sportifs : "si tu t'es pas mis à l'abris d'un retournement de situation dans le match (faute pas sifflée par exemple, perte à 2 points prêts au rugby, remontée spectaculaire d'un nageur qui y croit jusqu'au bout) alors tu ne mérites pas de gagner."

Et les américains entretiennent le mythe de la réussite spatiale avec leurs films qui glorifie c'est quelques hommes qui ont marché sur la lune (First Man) et même ceux qui ont échoué mais qui sont presque aussi célèbre (Apollo 13 que je recommande comme un bon nombre de film du roux dans Happy Days, Ron Howard).

mais captain ?

Vous n'avez pas oublié que dans la question, que l'on se posait, en quoi le Captain America est un exemple de propagande américaine...
Bah dans le nom déjà...
Mais contrairement à son nom le captain america n'est pas le capitaine de l'amérique mais des USA (l'Amérique c'est un continent dois-je vous le rappeler). Alors je me suis penché sur son histoire. Parce que si la prof de mon cousin parlait de guerre froide, j'avais dans l'idée que Captain Steve Rogers America avait été créé pour faire la Seconde Guerre mondiale !

Jack Kirby et Joe Simon crée Captain America en 1940 car ils s'ont préoccupé du sort des juifs en Allemagne. De confession juive, eux aussi, ils veulent créer un héros patriotique.
Les américains connaissent déjà un superhéros, il s'appelle Superman. Lui et Captain America partage le même alignement Loyal et Bon, j'en ai déjà parlé par là.
Force, honneur, vérité, justice... Vous connaissez ces principes fondamentaux sur lesquels reposent la personnalité de Superman et de Captain America !
Bref !
Le premier numéro de Captain America est un succès immédiat mais après la seconde guerre mondiale, les ventes diminuent, les auteurs décident de le faire combattre le nouvel ennemi actuel : les communistes. Malheureusement, ces numéros sont un bide.
Un bide parce que la ficelle est trop grosse et ça ne prend pas... Captain America est un dégommeur de nazi, pas de coco.

Quand bien même l'approche est différente, les communistes sont d'anciens alliés, il est plus dur de les traiter de fascistes alors que nous avions tous combattu cote à cote...
Ah oui... Presque tous.
Les français se sont cachés ou ont collaboré.
Et on ne doit notre présence dans le camp des vainqueurs que grace à De Gaulle qui avait une grande gueule, mais surtout de Churchill qui ne voulait pas que les américains dominent la France. Nos alliés anglais avaient à l'époque besoin d'une France forte.
Ils comptaient sur notre soutien... Qu'est-ce qui a changé ? ça a merdé quelque part on peut se le dire quand même quand on voit l'état du monde !

Bref, pour en revenir à Steev Rogers, il faudra attendre Stan Lee en 1963 qui redonnera au personnage toute sa splendeur et sa place dans les Avengers.
C'est aussi Stan Lee qui le fera hiberner de 1945 à 1963 pour "effacer" les traces de la propagande anti-rouge de Captain America.

Donc Captain America, porte les valeurs et les couleurs de l'amérique. Tout comme Superman. Mais on ne va quand même pas représenter les Etats-Unis avec un alien ! Même s'il a été élevé par des bons américains : les Kent...
Tiens d'ailleurs et si on parlait des Kent ?

Jonhatan et Martha Kent sont les deux plus grands héros du monde.

les dystopies de Superman

Si Steve Rogers a grandi dans un monde en guerre et qu'il est un véritable patriote dans l'âme (dans le film, on le voit qui veut s'inscrire absolument alors qu'il est réformé dans plusieurs dizaine d'état), on ne connait pas ses parents. Il n'est, aux dires des autres, que le résultat d'une fiole.
Pour Superman, c'est différent.
Orphelin extraterrestre, fils de krypton, il est élevé par deux fermiers qui vivent dans l'Amérique profonde.
Ils l'élèvent comme un fils. Et si ce couple jovial (dans les Nouvelles Aventures de Loïs et Clark) est loin d'être omniprésent dans les comics, les séries ou les films. Je suis aujourd'hui intimement convaincu que ce sont les meilleurs parents du monde !

La preuve par Trois :

- J'ai déjà parlé rapidement du comic Le Clou, dans lequel Superman se cache aux yeux du monde car il est élevé par des Hamishs parce que les Kent avait un pneu crevé par un clou.
La Justice League a du mal à être à la hauteur de sa légende, les héros ont du mal. Lex Luthor est maire de Metropolis, il traque les méta-humains. Finalement, dans ce comics, dont je tairais la fin, on se rend compte que les idéaux de Superman ont infusé dans ses coéquipiers de la Ligue. Que sa présence sur notre planète a vraiment élevé (le but de tout héros, on en parlait et ou encore ) l'humanité entière.
Encore une fois, choisissez bien vos héros. Prenez-en des bons, des loyaux, des courageux. Ce sont des exemples à suivre.

- BrightBurn : où qu'est-ce que ça aurait été si Martha et Jonhatan avait été juste "un peu moins bon"...
Je ne sais pas si vous avez vu ce film mais si c'est pas le cas regardez le.
C'est pas non plus du grand art, mais vous avez là l'exemple d'un superman complètement fucked ! C'est un gamin de 9-10 ans qui découvre ses pouvoirs et que ses parents orientent comme ils le peuvent...
Je m'explique. Quand je suis devenu père, je me suis dit que j'allais foirer. Parce que je foire beaucoup de trucs et parce que je ne pensais pas avoir la fibre paternel. Je ne m'y attendais presque pas et je suis devenu père un jour un peu comme ça.
On s'en fout. Ce que je veux dire c'est que je suis toujours persuadé que je foire quelque chose. Forcément. Avec cette grande question : putain, est-ce que tout ce que je fais va forcément amener des névrose ou des trucs que je ne maitriserai pas quand il sera trop grand et moi trop vieux.

Donc je suis un mauvais père, si mon gamin sait reconnaitre les monstres de Nioh 2 c'est que je me suis planté. Si il sait aller tout seul (à 3 ans) sur Youtube pour écouter "il était un petit homme, pirouette cacahouète" c'est que j'ai foiré.
Mais c'est pas grave ! Déjà parce que je pense pas que ce soit un ratage total.
Ensuite que je n'essaie pas de me comparer avec d'autres (enfin si là avec des personnages de fiction mais j'y reviens).
Mais surtout, parce que je n'élève pas un super-héros.

Ce que font les Martha et Jonhatan Kent du pauvre dans Brightburn ! Et ils ne disent pas de conneries. Mais juste des petites phrases à la con qui vrille complètement le gamin : genre "crois à tes rêves tu pourras faire ce que tu veux..." Donc si je veux la fille je la prends !
Et c'est devant ce film que je me suis dit. Putain, les "vrais" Kent ont rien foiré du tout !

red son !

- Red Son (c'est mon petit 3 de ma preuve par 3) est un comic de Superman écrit par Mark Millar. Adapté en 2020 en dessin animé.
C’est une dystopie, dans laquelle Superman ne s’écrase pas dans le Kansas mais dans l’union soviétique en pleine guerre froide.
Il devient un outil de propagande pour Staline avant de se soulever contre lui quand il se prend connaissance des goulags du dictateur soviet (véritables camps de concentration).
Il prend alors le pouvoir pour créer une utopie communiste.

La course à l’armement que l’on connait (dans notre monde à nous, c'est à dire avec des bombes nucléaires) se transforme en une course à la création de nouveaux supers soldats :
avec d’abord un nouveau superman crée à partir de cellule du véritable homme d’acier.
puis une troupe de G.I « lantern », qui utilisent les pouvoirs d’un autre super héros connu (sauf au cinéma.... chut... dans l'excellent DeadPool 2, DeadPool tue Ryan Reynolds alors que celui-ci lit le scénario de Green Lantern - on en reparlera).

Superman connait alors toutes les dérives que les américains associent aux communistes (lavage de cerveau, tuerie d’une partie de la population pour que l’autre vive mieux), il met fin à la guerre de Corée en rasant la Corée du Sud par exemple.
Un Batman en chapka essaie de l'arrêter, en vain.
C’est finalement Lex Luthor (président américain) et Lois Lane (la première dame) qui le convainquent simplement qu’il est la cause de bien des malheurs. Et que Brainiac une intelligence artificielle l’a manipulé. Superman la détruit et disparait.

Analyse : Superman est aujourd’hui considéré comme l’humain parfait (ironique pour un alien) : bon, loyal, protecteur – comme l’est Captain America avec une morale à toute épreuve - on se répète un peu.
Et pourtant dans cette histoire de Superman, même un homme avec toutes les bonnes intentions du monde (il n’a pas changé, on reconnait toujours notre bon vieux Superman) est perverti par le communisme !
Et bien qu’il soit un surhomme et qu’il puisse rayer de la carte les États-Unis, ce qu’il ne fait pas car il préfère les battre en faisant la propagande de sa société parfaite, à la fin, il perd !
Certains optimistes diront qu'il se laisse faire et ne perd pas vraiment mais à la fin, l'URSS est finie, comme dans notre réalité.

Preuve que l’industrie du divertissement américain a encore des restes en matière de propagande !
Même le meilleur des héros américains (ou presque) ne peut pas relever le communiste. A la fin, il devient un Staline surpuissant.
Spoiler Alert : la fin de la BD est un peu différente et je vous laisserai la découvrir. Procurez-vous Red Son bordel. C'est, et ce sera la conclusion pour mon cousin, un bel exemple de propagande capitaliste.

épilogue, épilame

Tout tourne rond, tout est logique et tout s'arrête ici : ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire.
C'est une des premières phrases que vous avez lu aujourd'hui et c'est donc ma conclusion.
Les vainqueurs écrivent l'histoire, c'est comme ça. Ils épilament nos livres d'Histoire pour éviter que les rouages de la machines de l'horloge se bloque.
Le capitalisme imposé par les États-Unis est une plaie et ses représentants sont nombreux.
Il y a Hollywood par exemple qui nous montre une Amérique cool avec des images léchées. Même leur défaites sont classes à l'écran. Je parlais d'Apocalypse Now tout à l'heure. Ils ont perdu la guerre au Vietnam. Mais c'est comme si leurs films oubliaient ce détail. Ils misent sur des individus qui font des choix justes et moraux ou qui sombrent pour s'être laissé emporter.
Même John Rambo revient complètement déphasé de sa guerre.

La propagande américaine a toujours marché avec des héros. Seuls face à l'adversité, "je" peux gagner la guerre, des individus se sont élevés contre les fascismes de tout bord.
Et même les Avengers. Il s'agit d'une armée d'individus face au même fascisme et ses pierres d'infinité.
Alors que chez les communismes on misait sur le collectif : "nous" devons rester unis sous entendu sous l'autorité d'une idéologie, d'un père... blablabla
Attention, je ne fais pas l'apologie du Stalinisme où les gens qui ne croyaient pas en la patrie disparaissaient.
Et on voit que même dans les films où les héros sont des soviétiques (Stalingrad avec Jude Law par exemple) c'est encore un héros seul face à l'ennemi. Alors que la masse est corrompue et jalouse derrière lui.

Le concept du héros seul contre tous nous a donc très largement été imposé par les idéaux vainqueurs des dernières grandes guerres. Et ça nous amène à réfléchir...

...

Vous avez encore 5 minutes ? Allons plus loin aujourd'hui...
Si on devait parler de ce qui nous arrive aujourd'hui...
De plus en plus certains discours commencent à dire que nos dirigeants ont fait attention dès le début de l'épidémie. On nous explique que lors de cette pandémie tout a été fait en temps et en heure.
Alors je ne vais pas critiquer, je faisais partie, je l'avoue de ceux qui minimisaient l'épidémie de covid-19. Je me voulais rassurant et rassuré et je suis maintenant confiné comme tout le monde en ne pensant qu'à mes collègues qui sont en magasin et se plient en quatre pour des clients qui, finalement, ne le mérite même pas.

Vous vous souvenez, la propagande ne sert pas à convaincre l'ennemi mais à nous convaincre nous-mêmes.
Parce qu'il n'y a pas d'ennemi. Enfin si, c'est un virus, mais un virus n'a pas d'idéologie, le virus n'a pas de plans, d'idées ou de doctrine. Un virus c'est même pas un être vivant comme on l'entend.

Alors pourquoi les vainqueurs commencent déjà à réécrire un peu l'histoire ?
Ils disent qu'ils savaient, qu'ils ont géré, qu'ils ont écouté des scientifiques. Ils commencent à dire que ce sont les gens qui n'ont pas respecté le confinement en allant dans les bars avant la fin du monde. Et c'est peut-être vrai. Mais ne les laissons pas écrire n'importe quoi.
Ils commencent dès maintenant parce qu'ils ont en tête quelque chose d'assez cynique : l'ennemi ce sera tout ceux qui se soulèveront.
Tous ceux qui, ayant perdu des proches, demanderont des comptes sur l'hôpital, la sécurité, l'école.
L'ennemi ce sera peut-être alors un gros "nous" communiste qui demandera plus de social, plus d'équité, plus de service public.
Alors informez vous, intelligemment, n'allez pas sur des sites complotistes. Renseignez-vous. Ne paniquez pas. Restez en vie.
Car demain, l'ennemi ce sera peut-être nous.

N'oubliez pas : Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire !

Merci à mon cousin pour avoir été (consciemment ou non) la source d'inspiration de cet article et...

Ah merde, on est déjà le 30 mars.
Portez vous bien !
Bonne semaine !

à suivre...

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