myrzouick

écrire, scénariser et mourir vite...

Mai 2023

Aussie Ride

Durant ces quelques jours, je vais profiter de ce blog pour parler de mon voyage en Australie. Aucune photo. On va essayer de tout faire de tête. En revanche, vous pouvez voir quelques clichés sur Le Twitter de Myrzouick

Sydney - Jour 1-2-3

Passons le vol en mode surclassé champagne + gin à volonté pour aller jusqu'à Bangkok.
Passons la Thaïlande même si le bateau "along the Khlong" était bien sympathique - visite de ferme d'orchidées - les fleurs ça me fait toujours pensé à - on s'en fout ! Enchaine !
Passons le vol jusqu'en Australie coincé en classe éco (on s'habitue vite au luxe, la vache) pour aller directement à l'essentiel : Sydney !

Sydney est une ville dont on ne repart vraiment jamais...
C'est la première pensée qui me vient là tout de suite. à froid...
Ou tout du moins une ville qui donne envie de revenir. Est-ce parce que c'est l'autre bout du monde ? Ou est-ce parce qu'il y a quelque chose, un je ne sais quoi qui nous fait sentir comme à la maison ?
Il y a quelques chose. Les anciens bâtiments de pierres sont surmontés de nouveau immeubles en verre. La vieille ville à hauteur d'homme laisse découvrir des bâtiments anciens (poste, hôtel de ville...) qui restent intacts et toujours occupés même si leur fonctions changent. Ici une ancienne banque devient un pub, là le QVB est un grand centre commercial, y a un McDo dans un vieil hôtel bref rien ne ressemble plus à autre chose. Tandis que la nouvelle ville pousse ses hautes tours vers le ciel...

Alors on achète une carte de transport (opal sorte de Navigo aussie) et on tap-on tap-off dans le train, dans les tram et même sur les ferrys (l'usage admet ferries le pluriel anglais mais recommandé ferrys) qui desservent toute la vaste baie. De 5h à 22h sans discontinuer...
D'ailleurs nous voilà partis pour Manly une plage à 30 minutes en ferry au nord-est. Petite station balnéaire où l'on passe une demi journée à marcher le long de la côte. Ici pas question de se baigner ailleurs qu'entre les deux drapeaux rouges et jaunes plantés à 20m d'intervalle. Les vagues sont grosses et régulières. Et puis c'est une zone protégée, on ne cueille pas de poisson (oui la pêche est toujours considéré comme de la cueillette - et la seule cueillette qui peut se faire avec de gros chalutiers qui bousillent le fond des mers). Petit gin tonic dans un bar face à la mer tenu par une française et on repart.
À Bondi une autre plage de Sydney (plus au sud, atteignable par bus), on regarde les surfeurs prendre de longs et grands rouleaux avant d'aller boire un verre sur la "Promenade de Bondi" et on mange de la viande dans une boucherie - the butcher that cooks for you.
Puis on rentre, on marche sur le seul pont qui enjambe la baie aller et retour pour admirer le CBD qui s'allume. On visite aussi The Rocks le plus vieux quartier où les maisons, les bars, posés sur des routes pavés, récupèrent des façades dignes de western... Tout est plus petit, certaines rues ne sont en réalité des escaliers qui desservent des coins plus hauts perchés.

On boit du gin en rooftop. Ou dans des sous-sols marbrés.

On marche, on prends le tram. Les fishs and chips sont ultra frais et même cuisinés devant nous au fishmarket. On va jusqu'au bord de l'eau, dans un magnifique jardin qui tranche avec les buildings pour voir une chaise taillée à même le rocher par des bagnards pour Mme la Gouverneure (enfin la femme du gouverneur, c'était y a longtemps on ne feminisait pas encore les noms communs).
Le premier jour, pour nous repérer nous montons sur la Sydney Eye Tower (sponsorisée par Westfield car au-dessus d'un de leur centres commerciaux - ça rappelle des souvenirs quoiqu'à l'époque où je bossais à forum c'était encore unibail le proprio) Sydney est une grande ville mais pourtant si petite. Tout tourne autour de Central et Circular Bay (littéralement d'ailleurs car les métros font le tour pour repartir d'où ils viennent)...

Mais j'en viens au meilleur moment, la découverte de l'opéra.

L'opéra de Sydney on le découvre petit dans le dessin animé "Mais où se cache Carmen Sandiego" (doublée en français par Marge Simpson) - y a un remake faut que je m'y intéresse. Et on comprend que ce monument est un équivalent de la tour Eiffel, une sorte de symbole. Puis ça reste dans nos têtes comme une sorte de voile ou de coquillage posé à Sydney...
Mais une fois devant !
L'opéra de Sydney est une des nouvelles merveilles du monde. Ses coques blanches de loin ont des reflets gris argenté. Sa structure est en bois et en verre, on le devine en en faisant le tour. En ferry, en bateau, l'opéra attire l'oeil et la photographie.
On a pris plusieurs fois le ferry ou même le bateau - pour voir des baleines au milieu de l'océan - et à chaque fois l'opera est un point lumineux, un phare qui embellit le pont, la ville et tout son ensemble. C'est un bijou, une perle posée dans une toute petite réplique de New York. C'est un monument à voir, à revoir. Et si comme moi, vous n'arrivez pas à vous décaler et que vous ne savez pas quoi faire à 5h du matin.
Admirer le lever de soleil sur ce bijou...

Où toutes vos pensées vous rattrapent... On est imparfait.
On est seul dans sa tête. On est - moi en tout cas - un peu moche, un peu con...
Mais devant ce lever de soleil on se rend compte que le beau existe et qu'on peut - qu'on doit - devenir meilleur. Bien meilleur ! C'est sur cette pensée que je vous quitte.
Pour le moment.

vers Brisbane - jour 4-5-6-7

Il est temps de prendre la route. De traverser ces terres si vastes que l'on peut faire 600km d'autoroute sans croiser une ville.

On a l'habitude des road trips et les routes australiennes sont bien meilleures que leurs voisines néo-zélandaises. Du moins pour le moment... Seulement voilà après une panne de réveil et un peu de temps passé au guichet du loueur nous voilà parti vers notre prochaine destination Brisbane !
On est un peu rouillé, on a du mal avec les cartes, les guides et Google. On se dit qu'il faut rouler et voir des trucs. Faire ça bien. Donc on coupe la poire en deux. Il y a une plage sympa à Nelson Bay ou un phare. En tout cas on va par là. Puis direction Port Macquarie et notre première surprise.... À 17h le soleil se couche... À 18h il fait nuit ! Et à 20h tout est fermé (dans les petites villes côtières pour qui je le rappelle l'automne se termine gentiment... - l'automne c'est pour tout le monde. Mais ce que je veux dire c'est qu'on sent la fin de la saison touristique).
On s'arrête en catastrophe sur une plage abandonnée pour y voir le coucher de soleil. De toutes façons on est pleine Est.

A Port Macquarie on dine et on dort. Le réveil sonne à 6h le lendemain ; il faudra être plus efficace. Je potasse les itinéraires, j'essaie de calculer ce qu'on peut faire. Et on repart. Petite plage sur place et, après avoir "suivi" la côte, on s'enfonce dans les terres. Alors attention,... Quand je dis "s'enfoncer" on a du faire 150 bornes vers l'ouest maximum dans un pays qui en fait 4000 ! Mais même avec cette petite incursion nous voilà sur un plateau montagneux, une sorte de causse XXL jalonné de prairie et de collines toutes plus vertes les unes que les autres. Puis dans des forêts tropicales immenses où coulent des cascades magiques. Tout est grand, vaste. On peut traverser la Lozère en quelques heures à peine (2h quand on est mon père, 2h30 pour les gens normaux, 3-4 pour les caravanes et autres escargots).
Là on ne se défait pas des routes sinueuses en si peu de temps et même si nous ne perdons pas de temps sur le GPS, tout semble plus long. Comme si, dirait mon père, que les distances sur les panneaux étaient passées de miles en kilomètres en ne changeant que la mesure !

2h de marche dans la forêt à la découverte de cascades, quelques autres de loin en chemin et on fonce vers la suite de notre itinéraire. Une petite plage dans un crique pour admirer une nouvelle fois le soleil disparaître de l'autre côté de la baie et quelques étoiles.

Les couleurs sont magnifiques du violet au rouge en passant par l'or et l'orange. Le crépuscule sans soleil dure mais très vite il fait nuit noire et nous reprenons la voiture.

Arrivons à Brisbane : 1200km en deux jours... Il va falloir réfléchir vite car notre prochaine destination est à 1200 autres kilomètres... Et encore plus au nord. Ça ne marchera pas...
La nuit porte conseil. Si le lendemain matin nous arpentons les rues de Brisbane, avec sa petite église de brique rouge coincée entre 3 immeubles de verre, ces travaux omniprésents pour transformer une ancienne ville de jeux et de truands (un peu comme Réno) en ville branchée.
Et sa tour de l'horloge bâtiment le plus haut dans les années 1850 bien dépassée aujourd'hui ; nous savons ce que nous voulons faire. De Brisbane l'avion est cher et les dates ne correspondent pas. Mais de Sydney...
Appelons le prochain chapitre : reculer pour mieux sauter !

Airlie Beach - jour 8-9-10

Tout est trop loin.
Tout est trop bien.
Choisir c'est renoncer dit-on. Aller quelque part c'est ne pas aller ailleurs. Alors c'est une banalité peut-être (sûrement en fait). Mais c'est vrai. Que faire quand un pays de la taille d'un continent, un pays désertique, tropical, montagneux et côtier vous ouvre les bras ? Il faut aller là voir ça passer par ici ou pas ! Rouler de nuit pour parcourir de longues distances mais passer peut-être un arrêt ?
Nous avions donc vu des vallées vertes, ondulées de collines, des forêts tropicales qui semblaient loin de tout. Des cascades oui, des kangourous, des vaches.
Mais tout au nord, à 1200km de Brisbane la porte vers la grande barrière de corail...

Après être redescendu à Sydney, en passant par de nouveaux endroits, en voyant de nouvelles plages, de nouveaux horizons : nous voilà dans l'avion pour Airline Beach !

Petite (moyenne) ville côtière d'où partent croisières et survols de la barrière deux activités que nous avions choisies parmis des cours de plongée, des jet-ski, du parachutisme etc etc etc. Vous l'avez compris les gens ne viennent pas là pour s'ennuyer.
Après une journée dans l'aéroport de Sydney pour cause de retard aviationnique nous arrivons de nuit dans Airlie Beach. La loueuse de voiture croit nous faire une fleur en nous offrant "a Big French Car" - elle nous surclasse - mais elle nous donne les clés d'une Renault Koleos... Bon...
Nous voilà donc dans un bar avec un serveur frenchie en PVT et on picole.
Le lendemain on décolle dans un vieux Cessna le temps n'est pas terrible et ça secoue. Mais nous voyons l'archipel des whitesundays Island. Mais mieux que ça nous survolons un morceau de la grande barrière de corail.

Alors c'est donc ça ?
Ces récifs orangés baignant dans une mer turquoise translucide, à l'abri de l'océan par de longue bandes de sable et j'imagine d'ancien morceaux de coraux. Le vol est magique et du hublot on atteint le "coeur" du récif. Un morceau de corail en forme de coeur qui...
...
Silence gênant.

Je continue les îles, les plages blanches, la mer bleu, les courants d'air qui font bouger l'avion et vomir une passagère au rang 8 (gros que nous sommes on a le rang 1 avec une vue direct sur le pilote qui texte dans les airs).
Il nous explique que le sable de la plage blanche sous nos pieds a servi à construire la lentille du télescope Hubble... Dur à factchecker mais j'aime bien ce genre de légende urbaine... De toutes façons on a prévu d'y passer quelques heures cet après-midi alors on vérifiera si ce sable est si joli... Après avoir remercier le pilote.
On prend la mer, agitée, pour WhiteHaven Beach une longue plage où mouillent quelques frégates touristiques et quelques voiliers de personnes plus aisées.
Le sable est si fin que je fais la meilleure empreinte de main de tous les temps. L'océan l'effacera.
On a à la fois peu d'impact sur nos vies et pourtant tellement à l'échelle de la population mondiale.

Aller. On repart. Ce soir on mange du kangourou et du crocodile et de l'emeu et du sanglier sauvage. J'ai pris un plat qui horrifiera tous les vegans.

Il faut maintenant retourner à Sydney.

Le problème des Road Trip c'est que même si on en a plein les yeux, même si le voyage est magnifique. Même si les distances semblent s'allonger à mesure qu'on arrive à destination. C'est qu'on a le temps de penser. Et bien que j'aie envie de penser à mon prochain livre, à toutes les histoires que je voudrais encore racontées... Parfois, au milieu de ce vaste monde, au milieu du vide, je ne peux m'empêcher de penser que tout est bien compliqué. Et certaines noires idées m'envahissent. Ce monde si beau ne mérite pas la laideur que je lui impose.
WOW !
Détends-toi. Respire. Pense moins loin que tout ça...
Et demain... Demain, on reprend la route !
Melbourne ! élu ville la plus cool du monde - prends ça Hidalgo...

Melbourne et le sud

Même si niveau temps, c'est plus le sud du nord que le nord du sud si vous voyez ce que je veux dire.

Niveau jour je crois que je me suis un peu planté. Le voyage est assez long. J'en prends plein les yeux mais quand on n'est pas dans un endroit touristique ça claque.

À peine on descend de l'avion qu'on commence notre route vers le sud. L'objectif rejoindre Jervis Bay pour y passer la nuit pour repartir vers Melbourne le lendemain.
Le soir on mange sur une pierre de lave. Et on se lève tôt le matin pour profiter d'une plage au sable blanc. C'est pas le tout mais on doit rejoindre Melbourne à plus de 700km à travers les terres.
On monte doucement une route avant de nous rendre compte quelques kilomètres plus haut qu'elle est à quelques dizaines de mètres dune falaise ! Nous sommes en altitude.
Les paysages passent de collines cuites par le soleil à de grands vallons verts.
On traverse des bleds un peu paumés jusqu'à arriver sur une autoroute ou plutôt un cimetière. Le nombre de kangourous (ou autre - mais en général des kangourous) morts sur la route ! On comprend pourquoi la plupart des voitures sont équipées de pare-buffle comme la Xantia de Jean-Claude Convenant ! Les camions en ont des immenses. On les imagine aisément rne jamais s'arrêter lorsqu'ils percutent un animal voulant traverser.
La route est longue mais on finit au mont Dandenong pour voir Melbourne au loin derrière les nuages. Demain nous passerons la journée et la nuit à Melbourne. D'ailleurs c'est demain ! Alors on marche dans la ville à la recherche de vieux bâtiments toujours entourés de tours de verre. Plus de 8km plus tard on monte dans la tour SkyDeck et on profite de la vue alors qu'au loin sur les quartiers nords tombent une pluie portée par un vent d'ouest.
Pour finir notre visite, on se ballade dans des ruelles pleines de tag. Il faut remettre des couleurs dans nos vies.

Enfin le soir, on traverse un quartier animé et hétéroclite à la recherche d'un burger et d'un verre. Melbourne est une ville agréable, même sous la pluie. On y trouve l'histoire et l'architecture mais aussi la décontraction extrême.

Leonard House of Love est une sorte de bar où on se pose tranquille pour manger un excellent burger. Aller. La journée est finie. Demain direction Great Ocean Road.

Depuis la plage qui a inspiré Kathryn Bigelow pour le film Point Break, jusqu'à Island Bay en passant par les 12 apôtres qui ne sont que 8 (le 9eme s'étant écroulé), le phare de Cap Otway et la gorge où s'est fracassé par une sale nuit le Loch Ard (j'en ai fait un Thread Twitter si vous voulez).
La route est superbe et longe l'océan.

Entre averse, grain, ciel bleu, vent marin. Nous nous arrêtons sur toutes ces falaises pour voir les éléments se déchaîner contre cette terre ocre et orange. On comprend pourquoi il ya eu tant de naufrage ici. Après des jours et des jours en mer, les marins voyaient pour la première fois de longue bande de terre mais s'ils s'approchaient trop ils s'explosaient.

Nous remontons ensuite vers Adélaïde. En passant par quelques stations côtière charmante et en rencontrant le long du coorong quelques gentils kangourous.
Demain nous prenons l'avion vers ce que mon fils appelle le "caillou rouge"...

Ah c'est après tous ces kilomètres que je goûte enfin un gin australien appréciable. Une bouteille est dans ma valise. Il est distillé à Adélaïde justement et s'appelle Prohibition.

Red Center

Changement de décor. Ici, même si on n'est pas dans un désert, on est dans le désert. Pas de réseau, pas beaucoup d'essence. Peu de nuages.
Comme son nom l'indique, le Red Center c'est le centre rouge de l'Australie. Le sable est rouge, l'herbe qui y pousse est jaune et les quelques arbustes survivants tiennent sans eau durant de long mois toute l'année.
Les ponts enjambent des rivières asséchées. Il n'y a personne sur la routes que d'impressionant camion avec parfois 5 remorques - justement appelé Road Train.

C'est pourtant le clou du spectacle, la quintéscence de l'Australie. Loin de sa Diva Sydney, de sa star cool Melbourne, voici Uluru le "caillou rouge" comme dirait mon fils. Un inselberg mythique au milieu d'un désert jaune et bleu.

Lorsqu'on est loin, la perspective atmosphérique rend ce rocher bleuté. Mais à mesure qu'on s'approche les couleurs éclatent.

C'est ce qui me frappe le plus. Alors que je vois de plus en plus de photos noires et blanches parce que ça fait joli, parce que c'est plus artistique, tout est couleur.
Au crépuscule, ce rocher devient rouge, puis marron et orange. Le ciel se teinte de rose. Les nuages blanc deviennent or.
Lorsqu'on fait le tour du rocher qu'on s'en approche. Il y a du vert dans des coins d'eau, des peinture murale beige. Et surtout, des traits noirs où l'eau coule je crois... de temps en temps au moins. On imagine alors des cascades qui déferlent depuis le haut de ce rocher sacré. On entend presque l'eau tant l'endroit est silencieux et propice au recueillement.

Une fois encore... On se retrouve face à nous-mêmes. Petits, ridicules...
Profitant de la chance qu'on a d'être là. D'une part.
Et se rappelant ce qu'on a du laisser loin de nous.

Alors au crépuscule on s'entasse tous sur le parking prévu à cet effet, certains font des barbecue d'autres des selfies, des photos...
Et on comprend pourquoi tout le monde vient. Tout le monde profite. Tous les humains ici présents ce sont arrêtés et regardent dans la même direction. L'instant est magique.

Après une journée dans le parc d'Uluru où on peut aussi voir d'autres montagnes plus jolies de loin que de pret Katja Tuja (les multiples têtes), nous allons vers Kings Canyon.
Et une fois encore la balade (8km quand même) est magique.
On monte d'abord de terrifiantes marches gravés dans la montagne avant de marcher sur, au bord, dans le canyon.
Perdus parfois dans le silence.

L'avion nous attend déjà. Ce pays est trop grand, il faudra revenir.

Dernière nuit en prespective à Sydney d'où je ferai ma conclusion... Il y a eu de la couleur. Il y a eu des pensées. Il y a eu du voyage. De l'inspiration. De la fatigue. Mais l'Australie reste un continent à explorer.

à suivre...

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